me...mi...io...moi...mwen

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blissing of introspection

jeudi 7 octobre 2010

NOIRE !


Noire, noire, je dis noire.
La femme noire.
Je dis regarde.
Je demande comprends.
J’exige accepte!
Noire, noire, je dis noire.
Volupté, harmonie,
intimité, féminité.
Vois, vois, regarde… tu comprendras.
Miroir, miroir mon beau miroir!
Dis moi ce que tu penses de moi femme noire.
Et quand je vois, comprends, accepte,
Alors je pourrai exiger, partager, crier ma liberté.
Et là, le miroir du monde n’aura plus le choix.
Il rendra son respect et son intégrité
À moi, femme noire!

Catherine Dénécy *Bliss*

le chant de la vie


Ouvrir mes yeux sur ce monde que je ne connais pas,
Ne connaitrai sans doute jamais dans sa totalité.
Parfois ce que la vie chantonne m’étonne,
Souvent ce qu'elle me crache dessus me désespère,
Trop de fois je voudrais la prendre dans mes bras, mais demeure tétanisée.
Écouter son chant d’espoir me perce les oreilles,
pénètre mon esprit, m'hurle que j’ai pas encore tout compris
et m'amène à préférer mon pessimisme au dépassement total qu'elle m'inspire.
Mais alors quand ?
Quand vais-je trouver l'harmonie parfaite qui accompagnerait le chant de la vie?
Je cherche plus, reste muette.
Mon silence pourrait être ma plus grande victoire.
J’ouvre mes yeux, c’est tout ce que j’ai la force de faire.
Être de peu de foi en ses lois, pour le moment j’en reste là.

Alors ma chère vie? Pourquoi je te cours après et essaie de poser sur toi mon empreinte indélébile?
Ce monde serait-il le même avec ou sans moi?
Question qui doit demeurer sans réponse, car la fatalité est faite pour être une inconnue.
Pour que tous on s’affère, se fatigue, s’égosille,
Il faut bien qu’on croit que sans notre voix le chant de la vie ne sonnerait pas juste.

Alors qu’est-ce que je fais, avec qui je me bats?
Pour être un bon guerrier ne faut-il pas connaître son camp?
Je cherche pas, je reste muette, perdue dans les tranchées de la bataille.
Mon silence doit être ma plus grande victoire.
Alors peut-être qu’ainsi la guerre avec moi-même n’aura pas lieu.

When i was riding alone the road of life,
i was all about me myself and I
More lonely but so simple was this life
But i fell on you,
As fast and light as a stop for gas
You gave fuel to this organ i thought dead
…my heart
Now a new life starts…

Now i call, mow i beg, now i wait
Now i’m the predator and you’re my bait
Now i want you more then my precious lonely self
Now i had too dust this heart that laid on my shelf
Now, oh my! Its all about you
Now, unfortunately i don’t know what to do


Taking care of myself and my bruised soul i knew
But you came along with something new
Making sleeping alone feel weird
My body finds the right temperature with yours

Don’t wanna scare you though
This thing was on a shelf for a reason
There is no regulating its passion
It’s all or nothing, can you handle?