me...mi...io...moi...mwen

me...mi...io...moi...mwen
blissing of introspection

lundi 25 octobre 2010

HERE AGAIN !


Here again,
You again,
That again,
How did i found myself in that shit again?
The deep hole i keep on falling in
The abuse i insist in staying in
The you, the when, the if, my struggle, your ease,
Can i get a witness please?
The hand being soft, being rough
Being dark, being light
The hand ends up pressing, shoking, scratching, beating,
But even worst, it ends up leaving.
Here again,
You always,
Me never,
That often,
I can see love only at its dawn,
At noon, it’s already something shaddy,
In the afternoon, it’s nothing but a cold body,
By night, i’m decomposing in that shit again,
Can i get some help please?

Could it be me forever,
Us sometimes,
The ability to read under your lines.
The power for my hand to be the one to decide…
Here never,
That lover,
Will be,
Should be,
The one who makes me divine.

dimanche 24 octobre 2010

charade morbide


Mon premier t’a vu,
Mon deuxième t’a fait la cours,
Mon troisième t’a fait l’amour,
Mon quatrième a pris un détour,
Mon cinquième était de trop.
Mon tout armé de tous ses doigts,
Te caresse pour la dernière fois.

Prends donc ton autre main,
Étrangle moi avec!
Au moins je ne ferais plus semblant de mourir d’amour!
Alors que les derniers filets d’air s’échapperont de ce corps qui te désire tant,
Je saurais que je perds plus que toi,
Que c’est après moi que je courrais pendant tout ce temps.
Quand la pression du premier au cinquième laisseront sur ma gorge les hématomes de la passion,
Mon âme pourra dire qu’elle n’avait pas rêvé.
Ma pensée pourra laisser ce qu’elle ne peut supporter.
L’étreinte ultime m’aura libéré.

samedi 23 octobre 2010

café noir


Retour de sieste dans café noir,
Rêve de mon reflet dans un miroir
Possibilité de mettre fin au cauchemar.
Plus envie de sortir les mouchoirs,
Besoin de savoir de quelle matière est fait ce putain d’espoir.
Maintenant c’est le cauchemar qui entre dans le miroir.
Il dit « tu m’as donné la vie, tu vas devoir me l’enlever ».
Je dis plus rien, bouche parlerait, tête ne pense plus.
Réveil brutal dans café noir.

vendredi 22 octobre 2010

tunnel du soir


enterrée sous mes livres, mes recherches, mes cahiers, mes doutes
verre de Riesling accompagnant cigarette roulée
c'est l'heure d'aller se coucher...
pas parce que j'ai sommeil,
une telle journée ne peut fatiguer.
je veux juste en finir avec...
en fait chaque jour c'est pareil.
empressement de tout arrêter
avec l'espoir de faire mieux la prochaine fois...le lendemain.
un peu fatiguée de voir la vie comme une chose qu'on supporte,
un long couloir dont on voit plus les couleurs,
mais sent les odeurs nauséabondes d'urines psychologiques.

c.denecy

vendredi 15 octobre 2010

take a "click"


You have to look at life to understand it.
To learn how to do anything well, you must observer it.
Look at the ugly, the wrong, the bad, the beautiful.
Learn from all those alchimists who found a way to change anything in gold before you did.
Take a « click », browse online, walk in the street, you must see it!
We are all alone together in this.
We are all the links of something bigger than this.
What inspires you? What makes your mind blossom?
Bliss is a magic flower, it can be dirty or sacred, but it must be authentic.
We all wanna « make it », transform the impossible, dig into the unknown.
Paint this cold world into the bright colors of our souls.

Rosée du matin


Deux heures du matins vont bientôt sonner. La moitié du mois a déjà filé.
On se rend compte que s’attarder sur sa vie est la plus grande des sottises, car la vie elle ne s’attarde pas sur nous.

J’aime à commencer une journée avant que la précédente ne se soit achevée.
J’ai l’impression de prendre de l’avance.
De l’avance, je cracherais pas dessus, surtout que ce mois file à une vitesse!
Avant j’avais trop de temps, maintenant pas assez…voilà encore une autre sottise humaine: l’insatisfaction à toute épreuve.

En tous cas en cette heure matinale, je me satisfais des petites gorgées de tisane menthe-réglisse qui me réchauffe la gorge et le ventre.
Je me réjouis de ces quelques lignes, qui me rappelle que l’écriture est mère de miracle et que la lecture est sa fille.
Je lis, bientôt lisais, « Gouverneurs de la Rosée » de Jacques Roumain.
Un autre beau roman sur la vie et son caractère précieux.
Une autre histoire qui me fait me dire qu’on a désappris à vivre nous autre ici bas.
Vit-on encore la vie pour ce qu’elle est ou uniquement pour ce qu’elle peut nous rapporter?
Moi, j’ai l’impression qu’on ne vit plus.

En tous cas en cette journée vieille de deux heures à peine, je me suis roulée une cigarette, j’ai fait du thé et je lis la vie des autres en pensant à peine à la mienne.
Je baisse la garde sur mon mécontentement perpétuel.
J’écoute les criquets qui se chamaillent dans cette nuit qui entoure mon heure magique.
Je finis ma journée avec les gouverneurs de la rosée.

mardi 12 octobre 2010

Quand Monsieur Courage séduit Madame Peur...


Les Peurs...
Elles nous tétanisent le corps,
Nous tyrannisent l’esprit,
Saccagent notre foi en quoi que ce soit,
Meurtrissent notre âme.
Les peurs nous tuent, et ce de manière irrémédiable.
Alors qu’on putréfie, on se demande pourquoi…
Pourquoi a-t-on vendu notre liberté?
Par peur de la posséder?
Alors nos peurs nous rient au nez
C’est parce qu’on ne sait plus être libre
Qu’on doit être enchaîné.

Je demande à Madame Peur de casser le bail de location qu’elle à prit sur mon âme.
Je dis à Monsieur Courage qu’il n’a rien à signer, il doit juste essayer de passer de temps en temps.

jeudi 7 octobre 2010

NOIRE !


Noire, noire, je dis noire.
La femme noire.
Je dis regarde.
Je demande comprends.
J’exige accepte!
Noire, noire, je dis noire.
Volupté, harmonie,
intimité, féminité.
Vois, vois, regarde… tu comprendras.
Miroir, miroir mon beau miroir!
Dis moi ce que tu penses de moi femme noire.
Et quand je vois, comprends, accepte,
Alors je pourrai exiger, partager, crier ma liberté.
Et là, le miroir du monde n’aura plus le choix.
Il rendra son respect et son intégrité
À moi, femme noire!

Catherine Dénécy *Bliss*

le chant de la vie


Ouvrir mes yeux sur ce monde que je ne connais pas,
Ne connaitrai sans doute jamais dans sa totalité.
Parfois ce que la vie chantonne m’étonne,
Souvent ce qu'elle me crache dessus me désespère,
Trop de fois je voudrais la prendre dans mes bras, mais demeure tétanisée.
Écouter son chant d’espoir me perce les oreilles,
pénètre mon esprit, m'hurle que j’ai pas encore tout compris
et m'amène à préférer mon pessimisme au dépassement total qu'elle m'inspire.
Mais alors quand ?
Quand vais-je trouver l'harmonie parfaite qui accompagnerait le chant de la vie?
Je cherche plus, reste muette.
Mon silence pourrait être ma plus grande victoire.
J’ouvre mes yeux, c’est tout ce que j’ai la force de faire.
Être de peu de foi en ses lois, pour le moment j’en reste là.

Alors ma chère vie? Pourquoi je te cours après et essaie de poser sur toi mon empreinte indélébile?
Ce monde serait-il le même avec ou sans moi?
Question qui doit demeurer sans réponse, car la fatalité est faite pour être une inconnue.
Pour que tous on s’affère, se fatigue, s’égosille,
Il faut bien qu’on croit que sans notre voix le chant de la vie ne sonnerait pas juste.

Alors qu’est-ce que je fais, avec qui je me bats?
Pour être un bon guerrier ne faut-il pas connaître son camp?
Je cherche pas, je reste muette, perdue dans les tranchées de la bataille.
Mon silence doit être ma plus grande victoire.
Alors peut-être qu’ainsi la guerre avec moi-même n’aura pas lieu.

When i was riding alone the road of life,
i was all about me myself and I
More lonely but so simple was this life
But i fell on you,
As fast and light as a stop for gas
You gave fuel to this organ i thought dead
…my heart
Now a new life starts…

Now i call, mow i beg, now i wait
Now i’m the predator and you’re my bait
Now i want you more then my precious lonely self
Now i had too dust this heart that laid on my shelf
Now, oh my! Its all about you
Now, unfortunately i don’t know what to do


Taking care of myself and my bruised soul i knew
But you came along with something new
Making sleeping alone feel weird
My body finds the right temperature with yours

Don’t wanna scare you though
This thing was on a shelf for a reason
There is no regulating its passion
It’s all or nothing, can you handle?

mercredi 6 octobre 2010

free or what ?!


Freedom, i said FREEDOM !!!
I Wonder how free we can be and when did my freedom become an item that can be quantified?
Cause at the end it’s society who lets me know how free i deserve to be.
How come i have to « earn » it? Who am i buying it from?
When was it put on the auction bloc?

Feedom of speech, freedom of thought, freedom or not ?

I find myself the slave of my quest of freedom, and that’s prettty sick.
Freedom is this thing that you don’t think about but can feel in the air, this beauty that leaves no place for comments.
Freedom is a new kind of wind. It must not be seen otherwise it’ll get stolen from you.
I must become the wind, and blow my clothed away, those clothes corrupted by this judmental world.
Those clothes that i thought i chose but that were dictated to me by fashion and addiction to please.

Can i be freed of prostituting my mind?

my so called dreams


I see the future, my future.
I see it different, bright, my dreams becoming reality.
I do not consider myself a dreamer, not anymore.
I am right in it, my dreams…not yet achieved i have to admit, and looking some days like nightmares.
But everything has now to be constructed, EVERYTHING.
I can start from scratches, i can do it all again.

But i must stay clear, active while patient, faithfull and inspired…otherwise it’s the end of me and my so called dreams.

I see who i will be and at the same time cannot, cause i am not yet created.
I am about to give birth to myself, and that is marvellous.

mardi 5 octobre 2010

you're beautiful...it's society that's fucked

« You’re beautiful, it’s society that’s fucked… » Je cherchais de l’inspiration ce matin et je suis tombée sur ces mots magnifiques. Je ne vais pas dire que je ne crois plus en notre belle société, mais je vais le sous-entendre. Monstre de brique grisâtre ou arc en ciel dans les cœurs, elle connaît le secret du caméléon. Elle sait nous faire vouloir ce qui nous perdra, nous faire avoir ce qui nous tuera. Je t’aime société, j’aime ce que tu peux devenir, je hais ce que tu t’efforces à demeurer. Alors ma belle je vais te regarder, et aimer à ne pas te comprendre. Je ne peux t’apprécier que quand je me sais à ta marge, je ne veux être en ton centre, car alors comment pourrais-je te rendre meilleure? Je veux créer mon monde et qu’il vienne te perturber, te faire chier parfois, mais surtout te faire savoir que tout ça c’est pas assez, souvent inacceptable. Quand tu me susurres que tu crois en moi, je sais que c’est juste masturbation de l’esprit, car j’ai en horreur ce que tu veux de moi. Marginale je serai pour m’assurer que tu sais que je t’ai pas choisi et vais toujours tenter de te parer des couleurs de ma liberté. Catherine Dénécy

lundi 4 octobre 2010

presque perdue…mais pas encore

C’est drôle, moi, la grande bavarde, j’ai l’impression que je perds un peu de mon âme à chaque fois que j’adresse la parole à quelqu’un, donne ce qu’il veut à un autre, …
Il est maintenant au dessus de mes forces d’être au service du monde, car je crois plus au monde.
Mais je crois bien que je crois en moi.
…je veux en être sûre. C’est ma seule porte de sortie. Je n’ai plus le choix.
Question de vie ou de mort.

Vie ou mort… il est clair pour moi qu’une partie de moi est morte.
Et ce à chaque fois que je donnais une partie de mon âme à quelqu’un pour le voir la balancer aux ordures.
Donc oui, je dis mon nom à présent avec une certaine arrogance car pour moi je parle d’une survivante, d’une exilée, d’une marginale.
De celle qui a donné et ainsi s’est presque perdue.
Je l’ai pas encore retrouvée, mais je pense que je vais commencer à chercher.
L’autre, celle qui est aux ordures, je la laisse là. Y’avait sans doute un défaut de fabrication…

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une nouvelle femme est née

Je suis un peu faible, un peu étourdie, comme lever d‘un tchad de quelques décennie.
Je prends une grande bouffée d’air, mon air guadeloupéen,.
Je tâte mon front bouillant de la fièvre créole.
J’arrête de prendre des aspirines pour dissimuler ces symptômes que le reste du monde voit comme anormaux.
Certes je peux paraître gauche, mon pas fébrile sous le tambour du marqueur du léwoz de ma vie.
Après tout je ne l’ai jamais vraiment appris mon gwo ka !!!
Mais j’y mets tout mon cœur, toute ma force, mes 17 ans de ballet, mes 2 ans de samba, mes 4 heures et demie de salsa, mes pulsions passagères de hip hop.
TOU SA AN NI AN KA FOUTEY ADAN!!!
Léssey bat, gadéy ka touné, pa pran pè lèy ka tombé.
Une nouvelle femme est née!
Et pour modèle elle choisit Mulâtresse Solitude, pas Beyoncé.

Catherine Dénécy

Noyée

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Journée de clarté et emprunt de confusion.
Quand l’eau semble tellement limpide qu’on y perd pied.

vomissement d’un monde

 

déchirée

Je ne peux plus torcher le cul du monde pour qu’il croit qu’il est beau.
Non! T’es dégueulasse! Tu m’as tellement donné je sais, mais à quel prix!! Regarde moi!
Je suis esclave de tant de choses… du succès, de l’attention, de l’approbation, de, de ,de !!!!!
Comment parvenir au sevrage ?
« Entretenir ma cour » ne me semble pas être la solution en tous cas.

Je veux devenir déesse de mon propre monde et pour cela je dois le créer, et je n’ai même pas encore l’ébauche d’une idée.
Enfin si, j’ai des rêves, mais pas de plan.
Mais peut être est-ce là que repose la solution.
Le meilleur des monde n’est peut être qu’un rêve…mon rêve.
Car j’ai gouté à la réalité et elle m’a craché à la gueule.
Maintenant? Elle me dégueule dessus.