C’est drôle, moi, la grande bavarde, j’ai l’impression que je perds un peu de mon âme à chaque fois que j’adresse la parole à quelqu’un, donne ce qu’il veut à un autre, …
Il est maintenant au dessus de mes forces d’être au service du monde, car je crois plus au monde.
Mais je crois bien que je crois en moi.
…je veux en être sûre. C’est ma seule porte de sortie. Je n’ai plus le choix.
Question de vie ou de mort.
Vie ou mort… il est clair pour moi qu’une partie de moi est morte.
Et ce à chaque fois que je donnais une partie de mon âme à quelqu’un pour le voir la balancer aux ordures.
Donc oui, je dis mon nom à présent avec une certaine arrogance car pour moi je parle d’une survivante, d’une exilée, d’une marginale.
De celle qui a donné et ainsi s’est presque perdue.
Je l’ai pas encore retrouvée, mais je pense que je vais commencer à chercher.
L’autre, celle qui est aux ordures, je la laisse là. Y’avait sans doute un défaut de fabrication…